Age d’Or Services : une création au service du territoire
Après une carrière de cadre dans l’industrie automobile jusqu’en 2007, en tant « qu’auditeur qualité en équipement auto », Eric Lefranc est confronté, à 46 ans, à la mise en place d’un plan social dans son entreprise. C’est dans ce contexte qu’il décide d’effectuer un bilan professionnel personnel qui lui permet de découvrir qu’il possède de nombreuses capacités dans le domaine des relations humaines, toutes les facultés nécessaires au créateur d’entreprise et une parfaite connaissance du tissu social Soissonnais. Il ne lui en fallait pas plus pour envisager une reconversion radicale vers une activité axée évidemment sur l’humain, comme par exemple le transport pour les personnes à mobilité réduite ou l’aide à domicile. Il effectue trois mois de formation à la BGE, en comptabilité, gestion, marketing, des rencontres avec les institutions concernées (Pôle Emploi, Urssaf, banques) et des échanges avec des futurs créateurs. Après avoir rencontré de nombreuses franchises d’aide à la personne, son choix s’arrête sur celle qui correspond le mieux à son éthique et à sa vision personnelle de l’accompagnement des personnes en état de fragilité : « Age d’Or Services ».
Après une formation intensive en collaboration avec des chefs d’agence du franchisé, la mise en place de « l’ACRE », l’obtention d’un crédit bancaire et un apport personnel, c’est l’entrée à la pépinière du Parc Gouraud en 2008. Il rejoint ainsi ces « Audacieux Ambassadeurs ».
« J’ai démarré seul avec un bureau, une tondeuse, une remorque, mais surtout avec une grande détermination. Trois mois plus tard, un auxiliaire de vie me rejoint, puis deux personnes à temps partiel.». Huit ans plus tard Age d’Or Services Soissons s’est doté d’une équipe de 36 salariés et accompagne annuellement plus de deux cents personnes.
La motivation pour l’humain est essentielle
Eric Lefranc explique que si pour le « grand public » la perception de l’aide à domicile se résume souvent par le ménage, le repassage, tondre le gazon ou garder un enfant, la réalité est bien plus complexe.
« Bien sûr il faut que l’aidant sache faire tel ou tel travail, mais le premier critère, le plus important, n’est pas celui là. Il faut d’abord être sensibilisé aux problèmes humains et sociaux, avoir le sens de l’écoute, de la discrétion, l’esprit d’initiative et d’autonomie. Lorsque nous recrutons, un diplôme d’auxiliaire de vie sociale nous intéresse, mais nous n’hésitons pas à nous engager avec une personne non diplômée possédant ces valeurs, si elle peut justifier d’une expérience. La motivation pour l’humain est essentielle. ».
La mission est de faciliter le quotidien de tous en proposant des services accessibles et variés : jardinage, entretien des intérieurs, livraison de courses à domicile, portage de repas, etc. Mais l’assistance aux personnes âgées, en état de fragilité ou en situation de handicap, reste la part la plus importante du travail de chaque jour. Des intervenants expérimentés, diplômés et qualifiés assurent les gestes essentiels du quotidien : l’aide au lever, au coucher, à la toilette ainsi que la prise des repas.
Courant 2016, un recrutement précieux est effectué. Celui d’une personne qui, depuis le début de l’aventure, a été sa complice et d’un apport constant grâce à ses connaissances dans le domaine de la santé. Il s’agit de Claudine Lefranc, son épouse, qui après une carrière de cadre infirmier à l’hôpital de Soissons et formatrice, rejoint l’équipe avec la responsabilité du pôle médico-social.
C’est donc vrai : l’union fait bien la force !